La java des canards


Pour inaugurer la rubrique Ici et là-bas, j'ai choisi les canards. D'abord, le colvert que l'on entend cancaner tous les jours sur le canal de l'Ourcq ou dans les airs.
Comme il se rengorge, Monsieur Colvert, quand il vient lutiner sa belle après avoir chassé un prétendant audacieux ! Comme c'est peinard de barboter près de sa dulcinée, enfin débarrassé d'une nuée de mâles qui ne cherchent littéralement qu'à s'envoyer en l'air.
La vie est belle au printemps sur le canal de l'Ourcq ; on ne se soucie guère du cousin lointain, un certain Bebek qui vit sur une île de rêve. Ile de rêve ? Pas pour le canard de Bali, en Indonésie !

Quotidiennement, Monsieur Bebek et ses congénères sont menés à la baguette jusqu'à la rizière pour en nettoyer les remblais en se nourrissant. Ils se musclent un peu tous les jours, et tout ça pour finir en bebek batutu (canard rôti) dans l'assiette d'un touriste.
Pendant que le four chauffe, farcir la victime d'une pâte de tamarin, sucre, piment, ail, échalote, noix de bancoulier, galanga, gingembre, curcuma...



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