Des abeilles qui font mouche !

Merci à Dolorès pour cet article pour le moins stupéfiant !
Ce post est un peu long, mais lisez-le... pour commencer la journée avec bonne humeur.


Ardèche : Le succès de son miel bio était dû à la plantation de cannabis de son voisin...
850 pots sur liste d’attente : Rémy P. est un apiculteur dépassé par son succès, où plutôt était car sa production vient d’être stoppée net par les autorités ardéchoises. Son miel contenait en effet une quantité importante de THC (tétra-hydro-cannabinol), le composé psycho-actif du cannabis, estimée selon un expert local à "un quart de joint bien chargé par tartine".
D'où provenait cette substance illégale ? De la plantation tout aussi illégale de son voisin, qui sous couvert de cultiver la châtaigne maintenait également un cheptel de près de 200 pieds de cannabis, cachés parmi les arbres et autres végétaux de son domaine de plusieurs hectares.
"Les abeilles devaient butiner les plantes du voisin, au lieu de butiner les châtaigniers..." conjecturait le jeune apiculteur lors d’un point presse.
Un café, du pain… et de la skunk !
C’est un père de famille albenassien qui a découvert le pot-aux-roses en faisant passer un bilan sanguin à ses deux enfants de 7 et 9 ans. "Théo et Théa sont habituellement des enfants très excités, leur mère et moi avons beaucoup de difficultés à canaliser leur énergie. Mais depuis quelques temps, ils étaient très calmes… Trop calmes même. On s’est beaucoup inquiétés" déclarait-il, admettant que lui-même et sa femme avaient également développé "un certain penchant" pour ce miel.
Fini la lune de miel
Mais si beaucoup se félicitent de l’arrêt de la production du "space miel", ce n’est pas le cas de tous les consommateurs, à l’instar de Jean-Tristan, 45 ans, l’un des plus gros clients de Rémy qui lui se déclare très déçu. "Avec ce miel je me sens beaucoup mieux, je n’ai plus mes douleurs matinales, je suis de meilleure humeur et j’avais même arrêté de boire ! Là, je sais pas ce que je vais devenir... j’étais à un demi-pot par jour, arrêter d’un coup va être dur, très dur..." confiait-il, ajoutant que "si les abeilles trouvent ça bon, c’est que ça peut pas être mauvais pour nous".
Examiné en laboratoire, ce miel spécial s’est révélé particulièrement concentré en molécules psycho-actives, comme le résume Océane, une jeune lycéenne, consommatrice malgré elle :
"Les miels, il y en a des clairs, il y en a des foncés. Avec celui-là c’est clair : t’es défoncé !"
Même si la justice n’a pas encore tranché, Rémy P. ne pense pas être inquiété, contrairement à son voisin qui a déjà été incarcéré : "Je suis un apiculteur moi, pas un dealer. Si je deviens responsable des faits et gestes de chacune de mes abeilles alors, on va où là ?".
Réponse le 18 avril prochain au tribunal d'Aubenas.
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Cet article est paru dans LE DAILY BÉRET, site parodique tel LE GAROFI, donc... tout est faux ! Mais avouez-le, ce délire a dû, comme moi, bien vous amuser. Merci encore à Dolorès.

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