Il meurt lentement

A Morte Devagar, traduit par Il meurt lentement, est un texte qui m'a séduit et que je pourrais sans difficulté faire mien. Ce poème, souvent attribué à Pablo Neruda (ainsi qu'à de nombreux autres auteurs), est en réalité de Martha Medeiros et aurait été publié sur un site internet en novembre 2000.

Il meurt lentement
Celui qui ne voyage pas,
Celui qui ne lit pas,
Celui qui n’écoute pas de musique,
Celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux. 

Il meurt lentement
Celui qui détruit son amour-propre,
Celui qui ne se laisse jamais aider. 

Il meurt lentement
Celui qui devient esclave de l’habitude
Refaisant tous les jours les mêmes chemins,
Celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
De ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu. 

Il meurt lentement
Celui qui évite la passion
Et son tourbillon d’émotions
Celles qui redonnent la lumière dans les yeux
Et réparent les cœurs blessés. 

Il meurt lentement
Celui qui ne change pas de cap
Lorsqu’il est malheureux
Au travail ou en amour,
Celui qui ne prend pas de risques
Pour réaliser ses rêves,
Celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
N’a fui les conseils sensés. 

Vis maintenant 

Risque-toi aujourd’hui ! 

Agis tout de suite ! 

Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d’être heureux !

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